samedi 26 mai 2012

VIELSALM DE MON ENFANCE

COMPLEMENT AU N°4 PARU DANS L’ANNONCE DES 20 AVRIL et 4 MAI

Pierre Lannoy qui est né et a habité vingt-cinq ans dans la ruelle des Savoyards m’a communiqué une série d’informations complémentaires et de souvenirs sur la place du marché et ses environs : les lecteurs de l’Annonce se joindront assurément à moi pour le remercier chaleureusement. Les quelques années qu’il compte en plus que moi-même permettent d’étoffer ces souvenirs.

Il nous rappelle d’abord que Albert Winand travaillait chez Alfred Dubru. Qu’au-dessus de cette boulangerie une épicerie Courtheoux était tenue par la famille Delperdange dont la fille Gilberte avait épousé Charles Demoulin. On trouvait ensuite la petite boutique d’Armandine où l’on pouvait acheter des bonbons à la pièce : Georgette Remacle lui succédera. La Générale de Banque était, alors, dirigée par Monsieur Lacrosse.

De l’autre côté de la place, le café-friterie au-dessus de chez Starck était tenu par la famille Stephen dont Madame était la marraine de Fernande Bizerna. Pierre raconte que par la petite ruelle à l’arrière il arrivait directement dans la cuisine pour obtenir un sachet de frites et qu’avec les autres gamins il allait regarder le téléviseur que Adolphe Demoulin – un des premiers à en avoir un – avait installé dans sa vitrine.



Au-dessus de la place, Pierre rappelle encore qu’il y avait au coin de la Cour Georges – bien plus étroite que maintenant- un café et cite divers habitants de l’endroit : Georges Glaude, un palefrenier qui travaillait chez Duesberg, peut-être un peintre en bâtiment Bucheman, Anatole Godfraind qui conduisait les pains pour chez Demoulin. On trouvait aussi là l’abattoir de Florent Goffinet où les gamins allaient voir tuer les cochons. Dans le passage perpendiculaire habitaient Mr et Mme Jules Lerot et Louis Louche, plombier-zingueur. Au bout de la ruelle vers le Tiennemesse, la grosse villa avait été habitée par l’entrepreneur Nicolas Schroeder puis par Mr Kieffer et sa fille Marie. Celui-ci venait souvent, après la classe, jouer aux échecs avec l’instituteur de l’école St-Joseph, Mr Raymond Guillaume. Autres habitants de cette ruelle : Maurice Archambeau, ouvrier communal pour qui on avait placé le fameux panneau « Excepté Brouette », Albert Winand et sa famille, Jacques Halbardier puis André Dierincks, le brasseur Fernand Lenoir, la petite Marguerite, une naine parente de José Remacle, le facteur Fernand Remacle, un fils de Fernand Lenoir et Edouard Chapelle, ardoisier.

Dans la ruelle des Savoyards, on trouvait Octavie, Ida et René Jacoby, Clara Magain et son papa, Pierre et Jeanne Mûller, la villa Paquay ( ?) habitée par le juge Verlaine, Mr et Mme Félicien Lannoy dont deux pièces de l’habitation étaient des bureaux des Douanes et Accises, et Victor et Suzanne Andrianne.

Voici pas mal de noms qui raviveront des souvenirs chez plus d’un. Encore merci à Pierre Lannoy pour les avoir communiqués !

RN / A suivre

1 commentaire:

  1. Merci pour ces commentaires qui me ravivent de bons souvenirs chez bonne maman octavie jacoby

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